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 En Namibie, tout est grandiose. Les paysages à perte de vue, vides de population ou presque, alternent des plaines lunaires et semi-désertiques occupées par des ranches immenses, aux lits de rivières asséchés, de colossales dunes de sable rouge, des montagnes bleues ou mauves dressées sur l’horizon infini, des côtes désertiques où la vie semble impossible. 
Et pourtant… De la rocaille émerge soudain la silhouette d’un koudou, d’un zèbre, d’un gemsbok, d’un oryx aux cornes bien parallèles, comme une licorne du désert. Au nord, entre Damaraland et Etosha, des instants rares se dessinent à l’heure du soleil couchant, lorsque les girafes viennent boire aux points d’eau, rejointes par des éléphants, de rares rhinocéros noirs, parfois des fauves. Cette relative profusion de vie dans un environnement en apparence si hostile ne cesse d’étonner.
Sur la côte, soulignée tout du long par dunes, désert et courants froids, la sensation de vivre la fin du monde se fait si forte qu’on est rassuré de trouver une petite ville comme Swakopmund. Ici, l’héritage allemand s’impose, entre bâtiments 1900 et pâtisseries où règne le strudel. Plus au sud, Walvis Bay l’anglo-saxonne, est, avec ses salines, le lieu de rendez-vous des flamants roses.
La Namibie promet des paysages grandioses, des vides sidéraux que les espaces réduits européens peinent à rendre imaginables. La Namibie, c’est l’Afrique en grand, mais une Afrique aisément abordable, où tout marche, où les routes et les pistes sont invariablement excellentes, où la sécurité n’est pas un souci majeur. La Namibie, c’est l’Afrique facile.

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